La musique au Petit Palais d’Aglaé:
Le quartet MICHEL PRATS JAZZ 4 qui se produit régulièrement au Petit Palais d’Aglaé, propose des concerts de jazz allant de Frank Sinatra à Charles Aznavour en passant par Edith Piaf ! Les trois musiciens et leur chanteuse reprennent des grands titres du jazz et de la variété internationale qu’ils réinterprètent avec brio en les pigmentant de douces notes bleues.
Laissez-vous porter par la magie de la musique dans ce lieu féérique protégé par les anges deux vendredis par mois lors des Vendredis Musicaux du Petit Palais d’Aglaé.
Michel Prats, bassiste, contrebassiste et chanteur au sein de MICHEL PRATS JAZZ 4 nous a fait le plaisir de nous accorder une interview au milieu de son agenda chargé :
Pourriez-vous nous présenter votre groupe et nous révéler la manière dont il fonctionne ?
Nous travaillons ensemble depuis maintenant bien longtemps mais l’entité du trio existe depuis une vingtaine d’années ! Nous sommes tous originaires du Vaucluse et nous parcourrons le monde ensemble (et parallèlement avec d’autres formations). Avec Jean-Claude (batteur, percussionniste et chanteur) et Christian (pianiste et synthétiseur) nous formons le cœur de ce trio évolutif. En fonction des demandes et des occasions, nous invitons d’autres artistes à nous rejoindre. Pour le Petit Palais d’Aglaé par exemple, nous nous transformons en quartet. En effet, Emmanuelle Aulagnier (saxophoniste et chanteuse) se joint à nous pour amener une touche féminine au cœur des Tables d’Euphrosyne (le restaurant de l’hôtel).
Les musiciens qui viennent nous compléter et transformer Smooth Jazz en quintet (avec un guitariste chanteur), en sextet (avec un trompettiste), en septet (avec un second saxophone) voire en big band (avec vingt-cinq personnes sur scène), sont des artistes que nous avons rencontrés dans divers concerts et avec lesquels nous avons créé des affinités.
Emmanuelle a rejoint le groupe il y a dix ans. Nous l’avons croisée et recroisée lors de nombreux évènements de musique jazz et des affinités se sont créées… Elle fait monter notre groupe en gamme. Dès qu’une voix féminine accompagne un orchestre, le standing n’est plus le même.
Dans quel type de lieux avez-vous l’habitude de vous produire ?
Honnêtement, nous jouons partout ! Nous travaillons pour des particuliers, nous sommes invités au sein de festivals et nous donnons des concerts dans des lieux atypiques comme des églises. L’extensibilité de notre formation nous permet de monter sur tout type de scène. Pour la petite anecdote, il y a deux ans, nous sommes allés au festival de jazz de Tanger et nous avons joué durant trois jours devant trois mille à cinq mille personnes. A notre retour, nous avons enchainé une date à Saint Saturnin dans une maison, devant une audience de vingt personnes.
Nous sommes ravis de varier les plaisirs ! Cependant, confidence pour confidence, nous préférons nous produire en petit comité parce que le lien établi entre les artistes et le public est plus fort. Il y a une vraie communication entre nous ; et ça, c’est ce qui nous importe le plus. Nous voulons que les gens repartent avec un petit peu de nous : de notre musique et surtout de notre personne. Il faut que la magie opère durant le concert.
S’il nous est impossible d’assister à un des vos concerts au Petit Palais d’Aglaé, pouvons-nous trouver des albums de Smooth Jazz ?
Oui, nous avons réalisé tous les trois un album avec Gaston, un membre des compagnons de la chanson. Vous pouvez également trouver l’album « Dialogue avec les Pierres » que j’ai réalisé en duo avec la saxophoniste. Vous retrouverez des compositions dédiées aux abbayes et monastères, là où la résonance générée par les pierres s’invite comme troisième instrument.
Christian Mornet a lui un album solo qui s’intitule Tap comtat.
Comment se déroulent les concerts au Petit Palais d’Aglaé ?
Notre intervention se présente sous la forme d’un dîner-concert au cours duquel nous nous invitons aux Tables d’Euphrosyne de Frédéric Trabuch. Les convives dégustent leur repas alors que nous les faisons voyager à travers notre musique devant le magnifique panorama sur la vallée du Lubéron qu’offre la salle.
La soirée se divise généralement en trois sets et deux pauses. Cela nous permet d’échanger avec les hôtes au cours de la soirée et de les laisser savourer la résonance des sons entendus.
Nous aimons beaucoup communiquer avec notre public et nous demandons donc souvent aux gens ce qui leur ferait plaisir. Cela nous challenge, donne un effet de surprise et rapproche le public du groupe.
Quelle est votre esthétique ?
Comme le disait si bien Lester Young « le jazz n’est pas une musique mais une façon de jouer ». Nous adoucissons les morceaux que nous reprenons et les pimentons d’une touche jazz.
Quel mot décrirait au mieux votre groupe ?
« Passion » ! C’est un mot très important à mes yeux. Pour moi, au sein de Smooth Jazz, je ne travaille pas mais je joue. Même si cela fait plus de trente-cinq ans que j’exerce ce métier, il reste encore et toujours ma passion. Notre but premier est de la communiquer avec le public qui se rend à nos concerts